Dix ans après l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat, à l’heure de la COP 30 de Belem, l’architecture normative internationale s’est considérablement développée et oriente l’évolution des régimes juridiques régionaux et nationaux. Les obligations climatiques qui reposent sur les États et les acteurs privés ont été précisées par de nombreuses juridictions, y compris la CIJ en juillet 2025.
Si la mise à l’agenda politique de la question climatique s’est planétarisée, la dynamique normative multilatérale demeure fragmentée. Or, les approches systémiques et la notion de « frontières planétaires » soulèvent des enjeux sociétaux qui concernent tout le droit. Cela doit nécessairement conduire à « désencapsuler » le droit international de l’environnement pour intégrer la dimension climatique, de manière systémique, à l’ensemble des règles internationales. Sinon les États continueront de pouvoir défaire d’un côté ce qu’ils font de l’autre.
Cette manifestation est coorganisée par Aix-Marseille Université (Faculté de droit et de science politique, UMR DICE) et l’Université de Rennes (Faculté de droit, UMR IODE) en association avec l’Université de Brasilia (dans le cadre de l’École d’été de droit de l’environnement : Climat, eau et océans) et l’International Research Laboratory (IRL) Mondes en Transition du CNRS.
Responsables scientifiques : Estelle BROSSET (AMU), Marion LEMOINE-SCHONNE (Université de Rennes), Carina OLIVEIRA (Université de Brasilia)
Lien pour l'inscription : https://desencapsuler.sciencesconf.org/